Poesie
#1 25/10/2013 à 21:08
Poesie
j'aime bien la poésie alors si vous en écrivez partagé wink

" Tempête
A la tombé de la nuit,
Lorsque le voile se lève
Quand le vent eclipse la pluie
Et que mon âme s'élève.

Quand le Tonnerre gronde,
Que les nuages dissimulent la Lune
Lorsque les Héros tombent
Les légendes s'oublient sauf une.

Parmi les fracas de la foudre,
Les Hurlements de la foule,
Dans l'obscurité règne la peur

Et quand tout espoir se meurt
Au levé du Jour
La Haine éclipsera l'Amour.
#2 26/10/2013 à 8:26
Un des miens ^^

Agréable fin

La douce nuit étoilée,
Dans nos rêves est conçue,
A l'intérieur des temps agés,
Son heure est attendue.

Dans nos rêves est conçue,
La plus douce des fins,
A partir d'un bel acajou,
Lors d'un lendemain.

La plus douce des fins,
Inespérée par le Créateur,
De mes fils, espérée à l'heure,
Lorsque se montrent les célestins.
Telle est la question.
#3 26/10/2013 à 14:05
J'adore juste magnifique sourire tu t'es gavé!
#4 26/10/2013 à 21:44
Elles sont toute les deux magnifique !!!
#5 28/10/2013 à 0:38
Merci beaucoup ! =D
Telle est la question.
#6 28/10/2013 à 7:34
Bon c'est moins poétique mais en Bretagne y'a un proverbe qui dit :
"Tempête en mer, t'en chies à terre"
Vous étiez prévenu.
Sinon pour moi l'un des plus beaux poèmes est "Le dormeur du val" d'Arthur Rimbaud
Breizhad on ha lorc'h ennon.



Breton et fier de l'être.
#7 28/10/2013 à 10:36
Comme tu dis Cédric, c'est un proverbe ta phrase et ici c'est pour des poésies wink
Telle est la question.
#8 28/10/2013 à 14:38
mdr

Je me suis rendu compte que mon premier poème était assez négatif en voilà un, un peu plus chaleureux dirons nous XD :
Eléments

Une brise souffle
Une bourrasque m'emporte
Un zéphyr claque la porte
Un mistral souffre.

Une étincelle jaillit
Une flamme me brûle
Les Volcans reprennent vie
Les incendies s'accumulent.

Une goutte d'eau tombe,
Une vague me projette,
Les glaciers fondent,
Les océans sont en fêtes.

Une poussière vole,
Un glissement m'enterre,
Les continents se frôle.
On craint les tremblements de Terre.

Le grondement sonne,
La foudre me transperce,
Le tonnerre fredonne,
L'éclair me berce.

PS: c'est un de mes premiers poèmes, j'ai l'habitude d'écrire des choses sombres donc ne soyez pas trop sévère mdr wink
#9 2/11/2013 à 17:58
Bonjour à tous.

En voici un, qui à la base serait plus adapté à un format de "chanson"
Mais bon, ce n'est qu'un essai sourire



Vingt heures trente Gare de l'Est,
Je monte dans le peu qui reste du mythique Orient-Express.
Où sont donc passés les prestigieuses voitures lit, salon et restaurant ?
Il n'y a plus que des couchettes maintenant.
Et personne ne semble choqué
Par ce nom écrit sur leur billet.
Tombé en désuétude
Dans un monde qui, ma foi, se remplis de solitude.



Adieu l'Orient, adieu l'Orient, adieu ton doux bercement.
Adieu l'Orient, adieu l'Orient, tu étais tellement enivrant.



Cela fait bien longtemps qu'il a été déserté
Par tous ces gens pressés qui vivent leur vie en accélérée.
Tous le monde parait bien indifférent
Face à ce train qui en a fait rêver tant.
De tout de façon c'est terminé,
Sa dernière heure va bientôt sonner.
C'était pourtant tellement magique,
La nuit et cette ambiance mélancolique.



Adieu l'Orient, adieu l'Orient, adieu ton doux bercement.
Adieu l'Orient, adieu l'Orient, tu étais tellement enivrant.



Il va, dans peu de temps, rejoindre ses frères,
Au cimetière des trains de nuit trop éphémères.
Puis il tombera dans l'oublie collectif,
Sauf pour quelques passionnés quelque peu naïfs,
Qui espérant son retour à la mode,
Tenteront d'entretenir son histoire noble.



Adieu l'Orient, adieu l'Orient, adieu ton doux bercement.
Adieu l'Orient, adieu l'Orient, tu étais tellement enivrant.
Adieu l'Orient, adieu l'Orient, adieu ton doux bercement.
Adieu l'Orient, adieu l'Orient, tu étais tellement enivrant.



Adieu l'Orient, adieu l'Orient, ton bercement doux et enivrant...


Aller, bonne journée et @+++++
#10 17/11/2013 à 0:16
Moi je suis pas très doue mais je veut bien essayer psq j'adore la poésie même si je préfère écrire des histoires

C'est un regard dans les profondeur
Du cœur, la clé des secrets des peurs
Les étoiles dans les miroirs de ton âme scintillent
Je me langui quand j'entend ce bruit, ce son quand tu rie

Mais comme chaque chose, les étoiles s'éteignent
Les fleur se fanent, le feu se noie, l'eau s'évapore
Alors profitons d'aujourd'hui , viens que l'on s'étreignent
Car peut être "demain" n'existe pas , on seras mort
#11 18/11/2013 à 21:03
Je suis nul en poésie alors je post l'un des plus beau, à mon avis, de la poésie française.

Le dormeur du val

C'est un trou de verdure où chante une rivière,
Accrochant follement aux herbes des haillons
D'argent ; où le soleil, de la montagne fière,
Luit : c'est un petit val qui mousse de rayons.

Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,
Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
Dort ; il est étendu dans l'herbe, sous la nue,
Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.

Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
Sourirait un enfant malade, il fait un somme :
Nature, berce-le chaudement : il a froid.

Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;
Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine,
Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.

Arthur Raimbaud
Breizhad on ha lorc'h ennon.



Breton et fier de l'être.
#12 24/11/2013 à 17:37
MA FABLE !!

Le Loup et le Volatile


Avoisinant la ferme et tout proche de la rivière,
S'entendait au loin, de la montagne à la clairière,
Au milieu de la vallée, parlaient deux bestiaux,
La Louve étant prédatrice, rusée et sûr d'elle,
Voulait remettre de quoi manger à ses louveteaux,
Escortée par son compagnon, ce Loup blanc du vallon,
Et ainsi tous deux se retrouvèrent face à la gamelle.
Entre la cime et la terre, entre des milliers de sapins,
Héron vert ou bien Rougegorge alpin,
Se retrouva témoin de la scène.
Le Loup à jeun qui se pensait capitaine,
Et que la faim en ces lieux attirait,
Ne tarderait pas à lui faire regretter.
Par son terrible grondement,
La tanière advint contraignante,
Le Renard malicieux fut client,
Il se retrouva nez-à-nez avec les négociants.
Qui te rend si hardi de troubler mon enfant ?
Dit cet animal par sa parole confiante :
Tu seras châtié de ta témérité.
C'est alors que le Volatile oublié,
Par ses ailes déployées, sorti du bosquet,
De son élan il s’agrippa au récipient,
Et s'en alla promptement,
Quant au Renard, il rentra dans son habitat,
Et laissa le couple dépourvu du repas.
Toujours regarder autour de soi,
Avant de se diriger vers un idéal,
Car comme disait un grand Fabuliste :
Les gens sans bruits sont dangereux,
Il n'en ait pas ainsi des autres.
Telle est la question.
#13 25/11/2013 à 19:51
Wow Quel Talent ! Bravo,! j'aime bien,
bisou

au fait à la fin c'est : il n'en est pas ainsi des autres.
#14 26/11/2013 à 10:50
Superbe fable!! j'adore!!
#15 20/04/2014 à 18:38
Je relance le sujet... Depuis peu ma prof de francais a réussi a me faire aimer la poésie (faut dire qu'elle est canon :mrgreensourire
Alors j'ai commencé a écrire quelques poèmes perso mais je suis débutante.. J'attends vos avis!

Bienvenue dans cette société trop réelle
Ou tu ne peux être complètement toi même.
Fais ce qu'on te dit pour ne pas être jugé,
Tu n'as aucuns droits, pas même celui d'aimer.

Tu peux choisir de ne plus accepter tout ça
Tu peux choisir d'être qui tu veux, rejete ça
Sois toi même, fais ce que tu veux, LIBERTE
Tu peux résister, rejeter la société.

Voila. Oui ce jour j'avais (un peu) la rage.... Je sais que c'est pas top mais j'écris quand ça va pas trop.. Ça fais tjs du bien!
#16 20/08/2014 à 11:45
Bonjour,

Tu as tenté de faire des alexandrins : c'est globalement réussi ! - excepté le sixième vers, qui comporte une syllabe de trop. Idem pour les rimes, à part "réelle / même", qui ne riment pas. Attention aussi à la césure, que tu sembles négliger : essaie d'écrire régulièrement en 6/6, ou en 5/7, 4/8, ce sera très formateur.

En revanche, je trouve le propos un peu fade. La société nous entrave, mais au fond nous sommes responsables car tout est question de choix : idée banale chez les adolescents, on y adhère déjà ou on trouve ça extrêmement discutable - le problème, ici, c'est qu'on n'a ni argument nouveau, ni force expressive. Il y a bien cette petite anaphore dans la seconde strophe, ces injonctions, qui donnent corps à l'appel à la résistance, mais la première strophe est très plate. Tu pourrais peut-être privilégier les images, les mots "concrets", aux abstraction qui remplissent ton poème : la société, être soi-même... Utiliser davantage les ressources de la ponctuation, aussi. Ton propos te permettrait en outre de jouer des contraintes que, paradoxalement, tu t'imposes avec la versification classique (pratique l'enjambement, par exemple).
#17 23/08/2014 à 11:04
#Lui, sur mon blog j'explique un petit peu ^^

Autrefois nous pouvions discuter,
Un jour tout s'est anéanti,
Autrefois nous pouvions se dévoiler,
Un jour tout s'est aboli,
Autrefois nous pouvions nous apprécier,
Et un jour tout s'est évanoui.

En ce jour je m'en excuse,
En ce jour je m'en accuse.

Mon coeur est une méduse,
Qui se meurt avec le temps,
Où la distance est l'écluse,
Qui bloque mes sentiments.

Chaques souvenirs parus ;
Est un battement en moins,
Où la distance est accrue,
Où parler devient un besoin.

En ce jour je suis vaincu,
En ce jour je suis perdu.
Telle est la question.
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