Youyoub
Posté le 15 Mai 2017 par Youyoub dans la catégorie Société
Comme je fais parti du journal du lycée, bah j'ai écris un article que je poste ci-dessous. Je sais pas trop pourquoi avoir choisi ce sujet, en plus je les mal traité mais bon... Soyez indulgent
L'identité sexuelle : une profusion bénéfique ?
Skoliosexuel, angiosexuel, pansexuel... Tant de termes différents - et mystérieux - pour parler de son orientation sexuelle ! Mais est-ce réellement bénéfique ou s'agit-il seulement d'une source supplémentaire d'interrogations identitaires ?

Nous naissons homme ou femme, la société s'est longtemps basée sur ce système binaire. Et elle le reste avec cette dualité entre homosexuel et hétérosexuel. Cependant, les esprits évoluent petit à petit. Et ceci s'accompagne de nouveaux termes. Mais, avant de chercher à différencier chacun de ces mots, il est important de distinguer identité sexuelle, orientation sexuelle et sexe biologique. L'orientation sexuelle est définie par le genre de la personne qui nous attire sexuellement et/ou affectivement. L'identité, c'est le fait de se considérer comme homme, femme, agenre ou autre. Cela peut être en opposition avec le sexe biologique (défini par nos gênes), c'est le cas des transgenres. Sinon, nous parlons de cisgenres. Seulement que se passe-t-il si l'on naît sans sexe biologiquement défini ? C'est la question posée à la Cour de cassation ce 4 mai. Malheureusement, la notion « neutre » a été refusée.
Trop de termes différents et pour une majorité difficilement compréhensibles : la skoliosexualité représente une attirance pour une personne transgenre tandis que l'angiosexualité caractérise l'attirance d'une personne de genre quelconque pour un homme. Complexité et proximité entre deux termes peuvent entraîner la confusion. L'exemple le plus flagrant est celui de la bisexualité et de la pansexualité. Le premier caractérise une attirance envers les hommes et les femmes tandis que le deuxième désigne une attirance envers "tout" donc sans critère de genre ou de sexe.
Tant d’ambiguïtés, de significations. Pourquoi inventer tant de nouveaux mots ? Certainement pour avoir le sentiment d'appartenance à un groupe ou simplement pour pouvoir trouver son identité. On peut se sentir alors perturbé par toutes ces nouveautés et finalement se sentir différent, anormal. Qui sommes-nous réellement ? Qui nous attire ? Comment savoir et comprendre ? Malheureusement, l'enseignement ne met pas en place de réelles mesures pour nous accompagner dans cette recherche identitaire. Mais cela changerait certainement notre réflexion, car nous ne pouvons nier l'influence de l'éducation.
La question à se poser est : Qui sommes-nous ? Notre attirance et notre genre nous caractérisent-ils seulement ? Ne sommes-nous pas des êtres complexes avec des plaisirs, des envies, des regrets ? Nous appartenons tous à un grand groupe, celui de l'Humanité.

(c'est pas la version finale mais bon ^^)
Commentaires
Menthes a écrit le 12 Août 2017
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D’un côté, l’Homme a une certaine déplaisance au doute. Il a tendance à vouloir se donner une définition claire de ce qu’il est. Croyant qu’il peut être « définit », mais à tort, ce n’est pas le cas. S’interroger sur sa sexualité, est-ce bénéfique ou non… Bon, pour ce genre de question générale, le mieux est de commencer par se demander à soi seul d’abord Qu’est-ce que ça m’apporte de définir mon orientation sexuelle, Pourquoi je me pose ces questions.

Ca depend de la façon dont l’Homme « s’identifit »à ces termes. On se plaint de cette manie du Système à se diviser, à créer des classes. Est-ce que la personne cherche parmi ces termes à quoi il appartient ? ou Se cherche-t-il D’abord à s’identifier indépendamment de ces termes avant d’y donner un nom. La différence est là. Dans la première option, il suit l’identification objective, opposé à la deuxième option :une identification subjective.

Il y a plus que ça. Pourquoi ne pas parler d’orientation romantique également ? On oublie que l’orientation romantique et l’orientation sexuelle sont différents. Et pourquoi pas, tant qu’on y est, corriger le terme d’ « homosexualité / hérétosexualité /… » bref les xsexualité par son terme plus juste : « homophilie, hétérophile, xphilie »… Tout ça n’est pas pour diviser, mais pour prendre conscience de la diversité des sexualités, genres, etc.

En parlant de la confusion entre bisexualité et Pansexualité, j’ajouterai la Polysexualité ( attirance sexuelle envers plus que le sexe féminin et le sexe masculin).

Se sentir perturbé ? Je trouve que c’est écrit avec une vision assez négative des choses. On peut se sentir perturbé ou non, c’est une manière d’interpréter les choses. Avec ces nouveaux noms, si on se sent anormal, ça doit être du au fait que les gens n’ont encore qu’une conscience réduite de la diversité et la complexité de l’identité. Le Système considère seulement deux genres, deux ou trois orientations sexuelles, non parce que ce sont seulement ce qui sont normaux à ressentir. Et ce Système a été établi par cette conscience réduite. Ainsi on nous genre de deux façons par exemple, alors qu’il n’y en a pas que deux genres. Alors que dans un monde, comme le cas des sites LGBT+, où on a conscience dès le début de cette diversité, un autre système peut se créer, où on ne nous genre pas que de deux façons, etc. Là on ne se sentirait pas différent, ni anormal, vu qu’on serait dans un monde où on considère tout ces termes aussi bien que le Système actuel considère la binarité homme femme.

Oui, malheureusement on n’est pas éduquer à prendre en compte ces choses. Ca doit d’abord commencer par une prise de conscience, et une prise en considération. Comme dans le cas d’une personne non cisgenre, le Système, ne prennant compte que de deux genres, la confusion peut s’installer dans le fait de se demander à quel genre j’appartiens. Là encore, c’est la première option dont j’ai parlé plus haut. Plutôt que de se chercher interieurement et indépendammant de tout ça pour répondre à la question : « Si je ne suis pas Femme, je suis.. ».
Un sujet qui me semble intéressant : Par quoi est déterminée notre identité ? (Personnellement, c’est notre conscience du moment présent, indépendamment de notre histoire, de nos actes, de notre attirance sexuelle, de notre genre, même de notre caractère je crois… Juste la conscience seule) C’est pour ça qu’on a pas toujours à définir notre sexualité, car tout ça ne cesse de se former, de changer, se modifier au cours de notre vie, ça ne s’arrête pas à la fin de l’adolescence.
Le sentiment d’être un genre, ou d’être attiré sexuellement ou romantiquement par un sexe, et du à notre inconscient formé par notre vécu. Cesser de s’identifier à notre histoire serait un bon pas.
Dernière mise à jour le 12 Août 2017 par Menthes
Menthes
Scissorhands a écrit le 27 Mai 2017
1 Vote
Alors dans les points positifs :
Déjà le sujet en lui même est intéressant, ta problématique est bien trouvée. C'est un très bon objet de réflexion
Ensuite, tu définis bien certains mots importants et c'est un bon point.

Par contre, quelques défauts quand même n'abusons pas x) :
Déjà je trouve la structure pas très claire, tu passes des définitions primordiales à la question posée à la cour de cassation avant de revenir à ton vrai sujet... Hm je sais pas ça me paraît flou
Ensuite je trouve que tu ne développes pas assez ton sujet en lui même alors que c'est ça qui nous intéressait xP Tu passes beaucoup de temps à l'amener, beaucoup de temps à faire des ouvertures, mais finalement très peu à le traiter en lui même.J'trouve ça dommage parce ça aurait pu être vraiment intéressant mais du coup ça n'apporte au final pas grand chose, disons le clairement tongue
A part, pour être honnête, des réflexions, et c'est déjà pas mal surtout si c'est un journal lycéen
Scissorhands
Enfant_Oublier a écrit le 20 Mai 2017
1 Vote
J'aime beaucoup. Je pense que parler de cela dans le journal de ton lycée ne peut que être bénéfique. En arrivant au lycée, nous avons quoi? 15 ans ? A 15 ans, les interrogations sont encore bien présents, ou bien arriverons dans quelques mois... Je pense que lire ça, et se sentir peut-être concerné peut les aider. De plus, ce sera sans doute un sujet de conversation, ainsi, ils peuvent ou non se sentir moins seul...
Enfant_Oublier
Youyoub a écrit le 20 Mai 2017
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Oui, c'est à ça que servent les articles, à faire réfléchir, parler, à s'interroger
Merci ^^
Youyoub
Clexa a écrit le 15 Mai 2017
1 Vote
J'aime bien. Tu as évoqué pas mal de termes que je ne connaissais pas. Le point faible que j'ai trouvé c'est que tu poses une question mais pour y répondre tu poses encore et encore des questions, donnes quelques définitions mais j'ai l'impression que tu ne réponds pas tellement à ta problématique (oulà les dissertations me rattrappent xd ).
En gros, bien mais à approfondir sourire
Clexa
Youyoub a écrit le 15 Mai 2017
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C'est exactement ce que m'a dit la rédac' chef. Mais c'est mon style de ne pas finir ce que je commence XD
Youyoub