midori_strange
Posté le 26 Juillet 2010 par midori_strange dans la catégorie Divertissement
Il était une fois dans un lointain très lointain royaume une petite fée d'une grande beauté qui s'appelait Marie. Elle était douée de maintes qualités mais elle se sentait seule. En effet il était avéré qu'elle était différente des autres fées, mais personne n'aurait sut dire en quoi...
Il arriva un jour, les fêtes du Solstice d'hiver. A cette occasion toutes les fées du royaume se rassemblèrent dans les montagnes enneigées. Il était prévu, comme chaque année que les festivités durent trois jours. Chaque fée devait présenter un numéro devant Maya la Princesse qui faisait deux apparitions dans une année: une à chaque solstice.
Le troisième jour se fut au tour de Marie. Elle avait travaillé dur mais l'angoisse lui tenait les entrailles. Elle présentait un évènement inattendu. Le moment venu elle s'avança vers la princesse pour la saluer comme il se doit. quand elle releva la tête elle découvrit un visage d'une beauté insaisissable, des yeux d'une profondeur infinie et un sourire d'une douceur bienveillante. Elle sentit son coeur arrêter de battre puis reprendre à tout rompre. Jamais elle n'avait connu telle vague de sentiments. Elle ne trouva qu'une chose à faire.. S'enfuir en volant.
Réfugiée au sommet d'une tour, elle réfléchit intensément. Elle ne trouva qu'une réponse à ses questions: elle aimait les femmes. Elle s'approcha par la fenêtre et vit Maya qui arrivait. Marie se réfugia dans un coin ayant peur de se faire sanctionner. Elle s'était recroquevillée. Elle sentit Maya approcher. Son coeur battait à tout rompre. Mais la belle princesse posa une main rassurante sur son épaule. Quand Marie releva la tête elle redécouvrit les traits fins qu'elle aimait tant.
Maya se pencha doucement et ses lèvres touchèrent doucement celles de la petite fée qui, envahie par les émotions fondit en sanglots. elles restèrent des heures l'une contre l'autre à parler encore et encore. A l'aube elles se prirent par la main et s'envolèrent loin.
Je ne sais pas si elles son heureuses une chose est sure c'est que cette différence n'avait rien d'handicapant pour elles. Et elles s'aiment.
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